Lituanie (1991 - )from the Wikipedia | Read original article |
République de Lituanie
Lietuvos Respublika (lt)
![]() Drapeau de la Lituanie |
![]() Armoiries de la Lituanie |
Devise nationale | Vienybė težydi (Que fleurisse l’unité) |
---|---|
Hymne national | Tautiška giesmė |
Forme de l'État | République parlementaire |
---|---|
Présidente | Dalia Grybauskaitė |
Premier ministre | Algirdas Butkevičius |
Langues officielles | Lituanien |
Capitale | Vilnius |
Plus grande ville | Vilnius |
---|---|
Superficie totale | 65 303 km2 (classé 120e) |
Superficie en eau | Négligeable |
Fuseau horaire | UTC +2 |
Indépendance | De l’URSS |
---|---|
Date | 11 mars 1990 |
Gentilé | Lituaniens |
---|---|
Population totale (2013) | 2 939 431[1] hab. (classé 124e) |
Densité | 45 2 hab./km2 |
IDH (2013) | ![]() |
---|---|
Monnaie | Euro (EUR ) |
Code ISO 3166-1 | LTU, LT |
---|---|
Domaine Internet | .lt |
Indicatif téléphonique | +370 |
La Lituanie (en lituanien : Lietuva), en forme longue la République de Lituanie (Lietuvos Respublika), est un pays d’Europe du Nord situé sur la rive orientale de la mer Baltique, au nord-est de la Pologne, au nord de la Biélorussie et au sud de la Lettonie. La Lituanie compte un peu moins de trois millions habitants. Sa capitale est Vilnius, sa monnaie l'euro, sa langue officielle le lituanien, langue indo-européenne. La Lituanie est le plus méridional et le plus grand des trois États baltes. C'est aussi le plus peuplé et le plus touristique. La République de Lituanie est membre de l’Union européenne depuis le 1er mai 2004 et fait partie de l’Espace Schengen depuis le 21 décembre 2007. La Lituanie a intégré la zone euro le 1er janvier 2015.
La graphie ancienne Lithuanie (avec un « h ») est correcte, mais néanmoins pratiquement abandonnée dans la langue française : on lui préfère couramment celle de Lituanie[2] (Notons que ce « h » demeure et est obligatoire dans quelques autres langues, dont l'anglais).
L'histoire de la Lituanie commence par l'unification des tribus lituaniennes par Mindaugas, au milieu du XIIIe siècle, en vue de lutter contre les Chevaliers teutoniques et les Chevaliers porte-glaives. Cette période est aussi celle de la christianisation de la population, qui passe du paganisme au catholicisme ou à l'orthodoxie par la conversion de son élite politique. Le pays est ensuite marqué par les règne de Vytenis (en) à partir de 1290 et de Gediminas de 1316 à 1341. Le Grand-duché de Lituanie profite du déclin de la Rus' de Kiev pour étendre fortement ses frontières vers l'est et le sud, dans tout le bassin du Dniepr, jusqu'à la Mer Noire.
En 1386, le grand-duc de Lituanie, Jogaila, se marie avec la princesse de Pologne, Hedwige, ce qui crée l'Union de Pologne-Lituanie qui aboutira en 1569 à la création de la République des Deux Nations. Cette union conduit à une forte acculturation de l'élite politique qui adhère à la culture et à la langue polonaise. Le Grand-duché de Lituanie perd alors peu à peu de son autonomie dans la fédération jusqu'à être complètement intégré à la Pologne par la Constitution polonaise du 3 mai 1791. Après les trois partages de la Pologne à la fin du XVIIIe, le pays cesse d'exister politiquement en 1795. L'actuel territoire de la Lituanie est alors intégré à l'empire russe, jusqu'à son indépendance le 16 février 1918, deux semaines avant la signature du traité de Brest-Litovsk, par lequel la Russie reconnaît la perte des États baltes. Cependant, la guerre russo-polonaise de 1919-1920 lui fait perdre la partie est de son territoire avec sa capitale historique, Vilnius, qui devient donc une ville polonaise sous le nom de Wilno. De plus, elle avait une forte population polonaise, et le maréchal polonais Pilsudski héros de l'indépendance polonaise de 1918 y était très attaché, c'est Kaunas qui fut la capitale de la Lituanie de 1918 à 1940, date à laquelle les Soviétiques organisèrent un plébiscite pour savoir si la Lituanie devait être rattachée à l'URSS de Staline. Ce plébiscite aboutit au rattachement à l'Union Soviétique par un large OUI au rattachement.
La nouvelle république disparait en 1940, à la faveur de l'occupation de l'Union soviétique, au début de la Seconde Guerre mondiale et conformément au pacte germano-soviétique d'août 1939. Après une occupation allemande de quatre ans (de juin 1941 à juillet 1944), suffisante pour détruire toute la présence juive du pays, l'une des plus importantes d'Europe, la Lituanie est à nouveau absorbée par l'Union soviétique de 1944 à 1990. Elle n'a donc retrouvé son indépendance que depuis le début des années 1990.
La Lituanie est délimitée au nord par la Lettonie, à l’est et au sud par la Biélorussie, au sud-ouest par la Pologne et par Kaliningrad (l’ancienne Königsberg) appartenant désormais à la Russie, et à l’ouest par la mer Baltique.
La majeure partie du territoire, située dans le bassin du Niémen, ne dépasse pas 250 m d’altitude. Le pays possède également de vastes étendues de marais, en particulier au nord et à l’est, dont un grand nombre a été drainé.
Principales villes de Lituanie | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
No | Nom | Apskritis | Pop. | No | Nom | Apskritis | Pop. | ||||
1 | Vilnius | Apskritis de Vilnius | 540 318 | 11 | Kėdainiai | Apskritis de Kaunas | 31 613 | ||||
2 | Kaunas | Apskritis de Kaunas | 361 274 | 12 | Telšiai | Apskritis de Telšiai | 30 539 | ||||
3 | Klaipėda | Apskritis de Klaipėda | 187 442 | 13 | Visaginas | Apskritis d'Utena | 28 438 | ||||
4 | Šiauliai | Apskritis de Šiauliai | 129 075 | 14 | Tauragė | Apskritis de Tauragė | 28 504 | ||||
5 | Panevėžys | Apskritis de Panevėžys | 115 604 | 15 | Ukmergė | Apskritis de Vilnius | 28 006 | ||||
6 | Alytus | Apskritis d'Alytus | 69 481 | 16 | Plungė | Apskritis de Telšiai | 23 246 | ||||
7 | Marijampolė | Apskritis de Marijampolė | 47 693 | 17 | Šilutė | Apskritis de Klaipėda | 21 258 | ||||
8 | Mažeikiai | Apskritis de Telšiai | 41 389 | 18 | Kretinga | Apskritis de Klaipėda | 21 425 | ||||
9 | Jonava | Apskritis de Kaunas | 34 782 | 19 | Radviliškis | Apskritis de Šiauliai | 19 883 | ||||
10 | Utena | Apskritis d'Utena | 33 086 | 20 | Druskininkai | Apskritis d'Alytus | 16 890 | ||||
Estimations de 2005 |
Centre ville de Vilnius, centre d'affaires sur la droite, vieille ville sur la gauche
Une bibliothèque à Kaunas
Le port de Klaipėda
La Lituanie est une république parlementaire. Selon la Constitution, ratifiée en octobre 1992, le détenteur du pouvoir exécutif est le président de la République. Il est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans et nomme le Premier ministre. Son choix doit être approuvé par le Parlement.
L’instance législative suprême est le Seimas, Parlement monocaméral composé de 141 députés élus pour quatre ans. Les électeurs disposent de deux bulletins de vote : le premier sert à élire, dans 71 circonscriptions, des députés élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours (le second tour éventuel se déroulant deux semaines après le premier), tandis que le second bulletin de vote sert à exprimer la préférence partisane de l’électeur, qui doit choisir entre plusieurs listes bloquées de 70 noms pour une circonscription nationale unique. Les 70 sièges de ce second contingent sont répartis, à la proportionnelle, entre tous les partis qui atteignent ou dépassent 5% des suffrages exprimés (le décompte total étant fait à la fois sur les votes personnels exprimés dans les 71 circonscriptions et sur le vote partisan exprimé dans la circonscription unique), le décompte étant par ailleurs compliqué par le fait qu’un électeur a la faculté d’exprimer, au sein de la liste pour laquelle il se prononce, une préférence pour au plus cinq personnes parmi celles figurant sur cette liste.
La Cour constitutionnelle vérifie la conformité des lois à la Constitution, peut être saisie pour avis sur la ratification éventuelle d'un traité, est juge des élections présidentielles et législatives. Enfin elle peut être saisie par tout tribunal dans le cadre d'une question préjudicielle de constitutionnalité (article 110 de la Constitution).
Le pouvoir judiciaire est exercé par des tribunaux indépendants ayant à leur tête la Cour suprême. Depuis 2000, des tribunaux administratifs et une Cour administrative ont été institués.
La Lituanie est aussi un État observateur au sein de l'Organisation internationale de la francophonie.
Jusqu’en 2015, la monnaie nationale était le litas (LTL : 3,45 litas pour 1 euro, taux de change fixe). L'inflation a atteint un pic de 12,3 % en mai 2008[3].
Première république soviétique à avoir cherché à s’affranchir des liens avec l’URSS, la Lituanie a particulièrement souffert des bouleversements économiques consécutifs à la proclamation de son indépendance et à l’effondrement du bloc de l’Est.
Depuis 2004 et son adhésion à l'Union Européenne (sans nécessairement de lien de cause à effet), l'économie du pays a connu une forte croissance pendant les années 2000 (près de 10 % par an) : le chômage a chuté grâce au boom de la construction, les prix de l'immobilier ont grimpé en flèche. Mais de nombreux jeunes ont quitté le pays pour la Grande-Bretagne et l'Irlande. Le secteur du textile s'est bien développé ces dernières années pour des marques européennes haut de gamme. L’entrée du pays dans la zone euro a été recherchée notamment afin de stabiliser les institutions financières.
Avant le déclenchement de la crise économique de 2008, la croissance était de 8 % en 2007[4]. En 2008, la crise frappe durement les pays baltes, dont la Lituanie, et les difficultés rencontrées par la Lettonie, l'Estonie et la Lituanie vont jusqu'à faire craindre la faillite des trois États[5]. La prévision de récession atteint 10 % en avril 2009. Toutefois, grâce à la crise, l'inflation s'est fortement ralentie, et les autorités espèrent ainsi intégrer la zone euro plus rapidement. La crise balte est attribuée en particulier au comportement des banques suédoises[6].
Le mercredi 4 juin 2014, la Commission européenne, ainsi que la Banque centrale européenne ont donné leur feu vert pour l'entrée de la Lituanie dans la zone euro. Le 1er janvier 2015, l’État balte est devenu le 19e membre de la zone euro[7].
Tableau récapitulatif de la population selon l'ethnicité[8] :
Recensements | 1923 | 1970 | 2001 |
---|---|---|---|
Lituaniens | 80,1 % | 80,1 % | 83,45 % |
- | |||
Allemands | 4,1 % | - | 0,1 |
Polonais | 3 % | 7,7 % | 6,74 % |
Russes | 2,3 % | 8,6 % | 6,31 % |
Biélorusses | 12 % | 1,5 % | 1,23 % |
Ukrainiens | - | 0,8 % | 0,65 % |
Total | 2 028 971 | 3 128 000 | 3 483 972 |
La religion prédominante est le catholicisme à 79 %, mais l'orthodoxie (4,07 %), le protestantisme, le judaïsme et l'islam existent aussi, en tant que religions minoritaires. On trouve également à Trakai les derniers karaïtes d'Europe. Le néo-paganisme est renaissant.
Il est à noter qu'en 2005, la Lituanie est le pays présentant le plus haut taux de suicide au monde, avec 68,1/100 000 hommes par an et 12,9/100 000 femmes par an[9],[10].
Considérée comme « un maillon indispensable entre l'Europe et le monde slave », la Lituanie manifeste depuis son indépendance en 1990, selon les termes du groupe France-Pays Baltes du Sénat français, « une volonté réelle d'ancrage à l'Europe »[11].
Le pays dépose officiellement sa demande d'adhésion à l'Union européenne le 8 décembre 1995. Elle s'efforce dès lors de satisfaire aux critères politiques et économiques qui conditionnent l'adhésion de tout nouvel État à l'Union européenne[12]. La fermeture exigée par Bruxelles de la centrale nucléaire d'Ignalina, de type Tchernobyl, est l'un des points sensibles de la négociation. Elle reste d'ailleurs un sujet épineux entre l'Europe et la Lituanie[13]. Les 12-13 décembre 1997, le Conseil européen de Luxembourg lance le processus d'adhésion de onze États, dont la Lituanie, et décide que la préparation des négociations avec la Bulgarie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie et la Slovaquie sera accélérée. Les 10-11 décembre 1999, le Conseil européen d'Helsinki décide d'ouvrir à partir de février 2000 les négociations d'adhésion avec six pays, dont la Lituanie, et les négociations d'adhésion entre l'UE et la Lituanie commencent le 15 février 2000. Les 12-13 décembre 2002, lors du Conseil européen de Copenhague, l'Union européenne et dix pays candidats à l'adhésion scellent leur union par un accord sur les conditions économiques et financières de l'élargissement. Il est décidé que Chypre, Malte, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie et les trois États baltes, Estonie, Lituanie et Lettonie rejoindront l'Union le 1er mai 2004.
Le 10 mai 2003, un référendum concernant l'adhésion à l'Union européenne a lieu et aboutit à la victoire du « oui » par 89,92 % des voix, contre 8,85 % d'opinions négatives (et 1,23 % de bulletins invalidés).
La Lituanie adhère officiellement à l'Union européenne le 1er mai 2004.
Le 6 mai 2006, la Commission propose que la Slovénie adopte l'euro au 1er janvier 2007, mais elle rejette la demande similaire de la Lituanie, constatant que les conditions économiques se sont pas encore pleinement remplies par ce pays[14]. Le taux d'inflation en Lituanie dépasse alors de 0,1 point le maximum autorisé par les critères de Maastricht[15].
En 2009, la Lituanie est vivement critiquée par l'Union européenne lors de l'adoption au Seimas, le parlement lituanien, d'un amendement à la loi sur la « protection des mineurs » pour interdire dans le pays tout propos favorable à l'homosexualité. Cet amendement considère en effet que toute information publique évoquant favorablement l'homosexualité a des conséquences néfastes sur le développement physique, intellectuel et moral des mineurs[16]. De nombreux députés européens protestent contre cette loi qui, selon les eurodéputés Sophia in't Veld et Ulrike Lunacek, « menace les valeurs européennes, le droit européen et la liberté d'êtres humains »[17]. Le parlement européen vote alors une résolution dans laquelle il demande à la Lituanie de « réexaminer les modifications récentes de sa législation sur la protection des enfants afin d'éviter toute possibilité de discrimination fondée sur l'orientation sexuelle »[18].
Le 1er juillet 2013, elle prend la présidence de l'UE après l'Irlande et passera le relais à la Grèce le 1er janvier 2014.
Le 4 juin 2014, le feu vert pour son appartenance à l'Euro au 1er janvier 2015 lui est donné par la Commission européenne et La Banque centrale européenne [19],[20] : elle devient le 19e pays membre et abandonne de ce fait sa monnaie locale le litas. Cette adhésion entraîne une modification de la gouvernance de la BCE [21].
Le sport numéro 1 en Lituanie est le basket-ball. Depuis son indépendance en 1990, la Lituanie est devenu une équipe de premier plan mondial. L'équipe nationale a terminé trois fois à la troisième place des Jeux olympiques en 1992 à Barcelone, en 1996 à Atlanta et en 2000 à Sydney. C'est une des meilleures nations européennes (avec notamment un titre de championne d'Europe en 2003) avec l'Espagne, la Serbie, la Russie et la Grèce. Parmi les meilleurs joueurs, Saulius Štombergas, Ramūnas Šiškauskas, Artūras Karnišovas, Kšyštof et Darjuš Lavrinovič, Šarūnas Jasikevičius qui fut porte-drapeau de la délégation lituanienne à Pékin et qui a longtemps évolué en NBA.
En football, l'équipe nationale lituanienne est une équipe très rugueuse et physique dont les points forts sont son bloc défensif ainsi que son jeu aérien. Elle peut poser des problèmes à un bon nombre de bonnes équipes ; lors des qualifications pour l'Euro 2008, elle a notamment réussi un match nul en Italie et lors de ses deux confrontations avec l'équipe de France, cette dernière a dû attendre à chaque fois la fin du match pour réussir à l'emporter. Ses meilleurs joueurs sont Tomas Danilevicius (Bologne FC 1909) qui est le meilleur buteur en sélection de l'histoire avec 13 buts, Edgaras Jankauskas (CF Belenenses) qui est passé aussi par le FC Porto, le FC Bruges et l'OGC Nice et Andrius Velicka (Glasgow Rangers).
En cyclisme, la Lituanie possédait deux coureurs de bon niveau au début des années 2000 avec le grimpeur Marius Sabaliauskas (passé par chez Lampre notamment), et surtout avec Raimondas Rumšas qui termina troisième du Tour de France 2002, mais déchu pour dopage quelques jours après l'arrivée de ce Tour et qui a depuis totalement disparu de la circulation. La relève fut assurée par le très bon Tomas Vaitkus qui est un bon sprinteur, un bon rouleur ainsi qu'un bon spécialiste des classiques flandriennes, il a notamment remporté une étape du Tour d'Italie en 2006 et terminé sixième du prestigieux Tour des Flandres en 2007. Ramūnas Navardauskas porta le maillot rose de leader sur le Tour d'Italie 2012 et remporta la 19e étape du tour de France 2014, ce qui fait de lui le premier Lituanien à remporter une étape du Tour de France.
En hockey sur glace, l'équipe nationale lituanienne est classée 25e au classement IIFH et évolue en deuxième division mondiale. Elle a cependant un joueur de très haut niveau avec Dainius Zubrus qui évolue dans la LNH chez les Devils du New Jersey.
En athlétisme, la Lituanie est présente essentiellement à travers le lancer du disque, discipline très populaire. La Lituanie connut de grands lanceurs, comme Romas Ubartas (champion olympique en 1992 à Barcelone) et surtout Virgilijus Alekna qui est sûrement le meilleur lanceur de disque de la dernière décennie avec à son palmarès deux titres de champion olympique en 2000 et 2004 et 2 titres de champions du monde en 2003 et 2005. Cependant Virgilijus Alekna qui a dominé sa discipline de main de fer entre 2000 et 2006 est depuis deux ans un peu plus en retrait, notamment par rapport à l’Estonien Gerd Kanter, malgré une médaille de bronze aux JO de Pékin.
Si le tennis lituanien est absent du haut-niveau mondial, la donne pourrait peut-être changer dans les années à venir avec Ričardas Berankis qui termina l'année 2007 à la place de numéro 1 mondial junior.
Enfin, la Lituanie est aussi présente dans les compétitions de natation par l'intermédiaire de la nageuse Rūta Meilutytė, qui remporta l'or olympique à Londres en 2012 et qui améliora les records d'Europe des 100 m brasse en grand et en petit bassin ainsi que celui du 50 m brasse en petit bassin en 2012 alors qu'elle n'avait que 15 ans. Elle est toujours détentrice de ces trois records en mai 2013.
Tomas Vaitkus lors du Tour d'Espagne 2008.
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
16 février | Fête nationale | Commémorant son indépendance en 1918 | |
11 mars | Fête nationale | Commémorant la restauration de son indépendance en 1990 | |
lundi de Pâques | |||
24 juin | Saint Jean | Rasos/Joninės | Fête païenne, qui célèbre la nuit la plus courte de l'année |
6 juillet | Jour de l'État | Le couronnement de Mindaugas en 1253 | |
25-26 décembre | Noël | Kalėdos | Noël |
La Lituanie a pour codes :