1 Kreuzer Empire d'Autriche (1804-1867) Cuivre

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Autriche, François Joseph Ier. Pièce de cuivre 1 Kreuzer.

Année de frappe : 1878Référence : KM-2186.

Valeur nominale : 1 Kreuzer Lieu d'émission : Vienne Diamètre : 10,25 mm Poids : environ 3,4 g Matériau : cuivre

François-Joseph Ier (en français : François-Joseph), empereur d'Autriche, roi de Hongrie (1830-1916), né à Vienne. Dernier monarque important de la famille des Habsbourg.

François-Joseph était le fils aîné de l'archiduc François-Charles, frère et héritier de l'empereur d'Autriche Ferdinand Ier. Son père ayant renoncé à son droit au trône, François-Joseph devint empereur lorsque Ferdinand abdiqua vers la fin de la révolution de 1848.

Lorsque François-Joseph monta sur le trône, la position de l'Autriche en tant que « grande puissance » européenne était déjà en déclin. Trois facteurs externes ont accentué ce déclin.

1. -- La « trahison » autrichienne envers la Russie lors de la guerre de Crimée (1853-1856) a gravement porté atteinte aux relations austro-russes. La persistance de la mauvaise volonté russe a été l'un des facteurs de la crise de juillet (1914) qui a conduit au déclenchement de la Première Guerre mondiale.

2. -- L'unification de l'Italie constitua une nouvelle menace pour l'empire. Au cours de la décennie qui suivit, l'Autriche perdit presque toutes ses possessions italiennes, comme la Lombardie et la Vénétie.

3. -- La montée de la domination prussienne sur la Confédération allemande et la défaite de l'Autriche dans la guerre austro-prussienne en 1866. L'unification allemande en 1871 a fait de l'Autriche la moindre des deux puissances allemandes.

L'Autriche fut affaiblie par ces revers. François-Joseph n'eut d'autre choix que de négocier avec la Hongrie sur ses demandes d'autonomie. L'Autriche et la Hongrie acceptèrent de créer une double monarchie dans laquelle les deux pays seraient des partenaires égaux. Sous l'empire d'Autriche-Hongrie, tel qu'il fut connu après 1867, la Hongrie jouissait d'une indépendance totale dans les affaires intérieures, mais les deux pays agissaient conjointement dans les affaires étrangères. (C'est ce qui contribua à la lenteur de la réaction d'AH au meurtre de François-Ferdinand).

La même année, François-Joseph et Élisabeth furent officiellement couronnés roi et reine de Hongrie. (François-Joseph épousa Élisabeth, fille du duc Maximilien de Bavière, en 1854. Ils eurent un fils, Rodolphe, et trois filles.) En tant que monarque double, François-Joseph envisagea d'accorder une forme d'autonomie aux Slaves autrichiens, mais les élites allemandes et magyares qui contrôlaient réellement l'empire s'opposèrent à tout partage du pouvoir. Le mécontentement qui en résulta parmi les Tchèques et les Serbes autrichiens affaiblit encore davantage les royaumes des Habsbourg et provoqua des frictions accrues avec la Russie, qui défendait la cause des peuples slaves d'Europe.

Les dernières années de la vie de François-Joseph furent marquées par une série de tragédies familiales. En 1894, son fils unique et héritier du trône, l'archiduc Rodolphe, se suicida. Le deuxième frère cadet de François-Joseph, Karl Ludwig, mourut en 1896 d'une maladie due à l'eau vicié qu'il avait bue lors d'un pèlerinage en terre sainte. En 1898, Élisabeth fut assassinée par un anarchiste italien.

La succession au trône d'Autriche n'était pas simple. Après le suicide de Rodolphe, le fils unique de François-Joseph, le successeur aurait été son frère cadet, Maximilien. Maximilien, cependant, avait été fusillé au Mexique en 1867 après un règne de trois ans comme empereur du Mexique. Le fils aîné de Charles Louis, François-Ferdinand, remplaça Rodolphe comme héritier du trône. François-Ferdinand fut assassiné par un nationaliste serbe à Sarajevo en juin 1914. L'assassinat précipita une crise qui conduisit au déclenchement de la Première Guerre mondiale.

François-Joseph meurt le 21 novembre 1916. Il n'assiste pas à la défaite de l'Autriche. Son petit-neveu, Charles Ier, monte sur le trône pendant deux ans, mais il est le dernier monarque de la famille des Habsbourg.

William servit dans l'armée à partir de 1814, combattit contre Napoléon Ier de France pendant les guerres napoléoniennes et fut, dit-on, un soldat très courageux. Il combattit sous les ordres de Blücher aux batailles de Waterloo et de Ligny. Il devint également un excellent diplomate en s'engageant dans des missions diplomatiques après 1815.

Lors des révolutions de 1848, Guillaume réprima avec succès une révolte dirigée contre son frère aîné, le roi Frédéric-Guillaume IV. L'utilisation de canons le rendit impopulaire à l'époque et lui valut le surnom de Kartätschenprinz (Prince de la Mitraille).

En 1857, Frédéric-Guillaume IV fut victime d'une attaque cérébrale et resta mentalement handicapé pour le reste de sa vie. En janvier 1858, Guillaume devint prince régent pour son frère.

Le 2 janvier 1890, Frédéric-Guillaume meurt et Guillaume monte sur le trône sous le nom de Guillaume Ier de Prusse. Il hérite d'un conflit entre Frédéric-Guillaume et le parlement libéral. Il est considéré comme une personne politiquement neutre car il intervient moins dans la politique que son frère. Guillaume trouve néanmoins une solution conservatrice au conflit : il nomme Otto von Bismarck au poste de Premier ministre. Selon la constitution prussienne, le Premier ministre est responsable uniquement devant le roi, et non devant le parlement. Bismarck aime voir sa relation de travail avec Guillaume comme celle d'un vassal de son supérieur féodal. Néanmoins, c'est Bismarck qui dirige effectivement la politique, intérieure comme extérieure ; à plusieurs reprises, il obtient l'assentiment de Guillaume en menaçant de démissionner.

Au lendemain de la guerre franco-prussienne, Guillaume fut proclamé empereur d'Allemagne le 18 janvier 1871 au château de Versailles. Le titre d'« empereur allemand » fut soigneusement choisi par Bismarck après discussion jusqu'au jour de la proclamation (et après). Guillaume accepta ce titre à contrecœur car il aurait préféré « empereur d'Allemagne », ce qui était cependant inacceptable pour les monarques fédérés, et aurait également signifié une revendication sur des terres extérieures à son règne (Autriche, Suisse, Luxembourg, etc.). Le titre d'« empereur des Allemands », tel que proposé en 1848, fut de toute façon écarté dès le départ, car il se considérait comme élu « par la grâce de Dieu », et non par le peuple comme dans une république démocratique.

Par cette cérémonie, la Confédération de l'Allemagne du Nord (1867-1871) fut transformée en Empire allemand (« Kaiserreich », 1871-1918). Cet empire était un État fédéral ; l'empereur était chef d'État et président (primus inter pares – premier parmi ses pairs) des monarques fédérés (les rois de Bavière, de Wurtemberg, de Saxe, les grands-ducs de Bade et de Hesse, etc., sans oublier les sénats des villes libres de Hambourg, Lübeck et Brême).

Le 11 mai 1879, Max Hödel échoua dans une tentative d'assassinat contre Guillaume à Berlin. Une seconde tentative fut commise le 2 juin 1879 par l'anarchiste Karl Nobiling, qui blessa Guillaume avant de se suicider. Ces tentatives devinrent le prétexte pour instaurer la loi antisocialiste, introduite par le gouvernement de Bismarck avec le soutien d'une majorité au Reichstag le 18 octobre 1879, dans le but de combattre le mouvement socialiste et ouvrier. Ces lois privaient le Parti social-démocrate d'Allemagne de son statut légal, interdisaient toutes les organisations, les organisations de masse ouvrières et la presse socialiste et ouvrière, décrétaient la confiscation de la littérature socialiste et soumettaient les sociaux-démocrates à des représailles. Les lois étaient prolongées tous les 2-3 ans. Malgré cette politique de représailles, le Parti social-démocrate augmenta son influence parmi les masses. Sous la pression du mouvement ouvrier de masse, les lois furent abrogées le 1er octobre 1890.

Dans ses mémoires, Bismarck décrit Guillaume comme un gentleman à l'ancienne, courtois, infailliblement poli et un véritable officier prussien, dont le bon sens était parfois mis à mal par les « influences féminines ».