1772, France Royale, Louis XV. Grande pièce d'écu en argent (dollar français). Année de menthe : 1772 Dénomination : Ecu Références : Davenport A1332, KM-555. Lieu d'atelier : Province du Béarn (BD) / Pau Poids : 28,88 g Diamètre : 42 mm Matière : Argent Avers : Buste drapé de Louis XV à gauche, marque privée en dessous. Légende : LUD. XV. D . G . FR . . ET. N / A . CONCERNANT . BD. . (marque privée : tulipe) . Revers : Couronne au-dessus d'un ovale avec trois fleurs de lys à l'intérieur, flanquée de branches d'olivier. Légende : SIT NOMEN. DOMINI (marque privée : vache) BENEDICTUM I 1772 Pour votre considération, une belle pièce en argent de la taille d'un dollar, frappée en France (Province de Béarn) en 1771 sous Louis XV de France. La vicomté de Béarn (gascon : Bearn ou Biarn) est une ancienne province de France, située dans les montagnes des Pyrénées et dans la plaine à leurs pieds, dans le sud-ouest de la France. Avec les trois provinces basques de la Soule, de la Basse Navarre et du Labourd, ainsi que de petites parties de la Gascogne, elle forme l'actuel département des Pyrénées-Atlantiques (64). Le Béarn est bordé par les provinces basques de la Soule et de la Basse Navarre à l'ouest, par la Gascogne (Landes et Armagnac) au nord, par la Bigorre à l'est et par l'Espagne (Aragon) au sud. Bien que le Béarn ait été inclus dans les frontières originales de la France établies par le traité de Verdun en 843, son inclusion dans le royaume était controversée. Son premier organe parlementaire, la Cour Major, a été créé en 1080, 185 ans avant le Parlement anglais. Le Béarn fait partie du duché d'Aquitaine, passé aux rois d'Angleterre par Aliénor d'Aquitaine, et fut ainsi soumis au royaume d'Angleterre pendant un peu plus d'un siècle (1242-1347). Le Béarn passa au comté de Foix en 1290 ; en 1347, le comte Gaston III Fébus rendit hommage au roi pour son propre comté, mais refusa de rendre hommage au Béarn, qu'il revendiquait comme fief indépendant, avec pour siège principal sa place forte à Pau, site fortifié dès le XIe. siècle, qui devint la capitale officielle et le siège de la province du Béarn en 1464. Plus tard, le territoire passa par héritières du royaume de Navarre (voir ci-dessous), et cette inclusion dans un État étranger (bien que gouverné par des descendants de la dynastie capétienne française ) a contribué à ses relations douteuses avec le Royaume de France. Finalement, le Béarn tomba aux mains d'Henri III de Navarre, qui en hérita de sa mère, tandis qu'en même temps le royaume de Navarre était presque entièrement annexé par l'Espagne (avec seule la Basse Navarre, au nord des Pyrénées, non annexée par l'Espagne). Henri III de Navarre devint roi Henri IV de France en 1589, mais il garda tous ses domaines distincts de la France. Ce n'est qu'en 1607 qu'il céda aux exigences du Parlement de Paris et réunit à la couronne de France ses domaines du comté de Foix, de Bigorre, des Quatre-Vallées et de Nébouzan, conformément à la tradition selon laquelle le roi de France aurait pas de domaine personnel. Cependant, il refusa d'unir le Béarn et la Basse Navarre à la couronne française, car ces territoires étaient des pays souverains, non formellement sous souveraineté française comme Foix, la Bigorre et ses autres domaines. Ainsi le Béarn et la Basse Navarre ne restèrent qu'en union personnelle avec la France (c'est-à-dire unies à la France par la personne d'Henri, à la fois roi de France et roi de Navarre). Ce n'est qu'en 1620, dix ans après sa mort, que le Béarn et la Basse Navarre furent réunis à la couronne de France et entrèrent dans la souveraineté française, mais le titre de roi de Navarre fut conservé par les rois de France jusqu'en 1830. Auparavant, en 1539, l'édit de Villers-Cotteret avait ordonné que les lois seraient promulguées en français (au détriment du latin et des petites langues locales), mais le Béarn ne faisait pas encore partie de la France et l'édit ne s'y appliquait pas. Au lieu de cela, après son incorporation à la France, les lois ont continué à être promulguées en langue d'oc jusqu'à la Révolution française. em>. Louis XV (Versailles, 15 février 1710 – Versailles, 10 mai 1774) régna comme roi de France et de Navarre du 1er septembre 1715 jusqu'à sa mort le 10 mai 1774. Monté sur le trône à l'âge de cinq ans, Louis régna jusqu'au 15 février. 1723, date de son treizième anniversaire, avec l'aide du Régent Philippe, duc d'Orléans, son grand-oncle, prenant par la suite le contrôle personnel et formel du gouvernement. Survivant de façon inattendue à la mort de la plupart des membres de la famille royale, il jouit d'une réputation favorable au début de son règne et gagna l'épithète « le Bien-Aimé » (« le Bien-Aimé »). Cependant, avec le temps, son manque de moralité, son incapacité générale à réformer efficacement la France et la monarchie et les échecs perçus de sa politique étrangère lui ont fait perdre l'affection de son peuple et il a fini sa vie parmi les rois les plus impopulaires de France. Alors que les historiens ont traditionnellement traité durement Louis XV, des recherches plus récentes suggèrent qu'il était en fait très intelligent et dévoué à la tâche de diriger le plus grand État d'Europe, à l'exception de la Russie. Son indécision lancinante, alimentée par sa conscience de la complexité des problèmes à venir, ainsi que sa profonde timidité, cachée derrière le masque d'un roi impérieux, peuvent expliquer les mauvais résultats obtenus sous son règne. À bien des égards, Louis XV préfigure les « dirigeants bourgeois » du XIXe siècle romantique. Tout en jouant consciencieusement le rôle du roi puissant taillé par son prédécesseur et arrière-grand-père Louis XIV, Louis XV ne chérissait en fait que sa vie privée, loin des fastes et des cérémonies de la Cour. Ayant perdu sa mère alors qu'il n'était encore qu'un enfant, il aspirait à une présence rassurante et maternelle, qu'il cherchait à retrouver dans la compagnie intime des femmes, ce pour quoi il fut très critiqué pendant et après sa vie.