Document sans titre
1831, Pays-Bas (Royaume), William I. Gold Knight Ducat Coin
Année de menthe : 1831
Dénomination : Chevalier d'Or Ducat
État : Royaume des Pays-Bas
Lieu d'atelier : Utrecht (marque privée : torche)
Référence : Friedberg 331, KM-50.1.
Diamètre: 21mm
Poids : 3,46 g
Matière : Or !
Avers : Chevalier debout à droite en armure, tenant une épée qui repose sur l'épaule et un faisceau de flèches, date fendue (18-31).
Légende : CONCORDIA. RES PAR. CRES. TRA. (torche – caducée)
Élargi : « CONCORDIA RES PARvae CREScunt TRAjectum »
Traduit : "Grâce à l'unité, les petites choses grandissent (L'union fait la force), Utrecht."
Revers : Légende en cinq lignes à l’intérieur d’un carré orné. Champs autour décorés d'ornements floraux.
Légende MO ORDI PROVIN FOEDER BELG AD LEG IMP
Élargi : « MOneta ORDinum PROVINciarum FOEDERatorum BELGicarum AD LEGem IMPerii »
Traduit : "Pièce de gouvernement de la fédération provinciale de Belgique Conforme à la loi de l'Impérial."
Frappée en Hollande à partir du XVIIe siècle pour alimenter son extraordinaire mandat de premier commerçant commercial au monde, la pièce d'or d'un ducat des Pays-Bas offre à la fois un fort attrait visuel et une valeur de rareté qui pourrait entraîner une prime intéressante dans les années à venir. Le premier ducat commercial des Pays-Bas a été émis en 1487 sous Philippe le Bel et une pièce très similaire à celle représentée ci-dessus a été frappée plus ou moins continuellement depuis le début des années 1600. Le poids net de 3,5 grammes d’or n’a jamais changé à l’ère moderne. Le ducat commercial est encore aujourd’hui frappé comme une pièce d’investissement en or. Seul le ducat vénitien a connu une plus grande longévité. L'avers de la célèbre pièce ducat représente un chevalier tenant un faisceau de flèches signifiant l'unité des six provinces du nord sous l'Union d'Utrecht de 1579 – une déclaration d'indépendance de l'Espagne. La devise Concordia Res Parvae Crescunt se traduit par « l’union fait grandir les petites choses ». La légende au revers se traduit par « l'argent des provinces des Pays-Bas unis selon la loi de l'empire ».
Le Royaume des Pays-Bas (néerlandais : Koninkrijk der Nederlanden, communément appelé simplement Pays-Bas, comprend l'ensemble de la zone dans laquelle le monarque des Pays-Bas fonctionne en tant que chef d'État. Le royaume n'est pas une fédération ; c'est un ensemble d'États. et territoires réunis sous son monarque. 98 % de son territoire et de sa population se trouvent en Europe occidentale ; il comprend également plusieurs petits territoires insulaires antillais des Caraïbes (dans les groupes des îles sous le vent et des Antilles sous le vent).
Le Royaume des Pays-Bas est né à la suite de la défaite de l'empereur français Napoléon Ier en 1815. Cette année-là, les Pays-Bas ont retrouvé leur indépendance de la France sous le Premier Empire français, qui avait annexé son voisin du nord en 1810, sous le nom de Principauté souveraine des États-Unis. Pays-Bas. Les grandes puissances européennes, unies contre la France napoléonienne, avaient décidé dans le traité secret du Protocole de Londres d'établir un État unique dans les territoires qui étaient auparavant la République néerlandaise/République batave/Royaume de Hollande, les Pays-Bas autrichiens et la Principauté. Évêché de Liège, attribuant le pouvoir à Guillaume, prince d'Orange et de Nassau, bien que les territoires du sud soient restés sous domination prussienne (allemande) jusqu'au retour de Napoléon de son premier exil sur l'île d'Elbe (« Cent Jours »).
En mars 1815, dans la tourmente des Cent-Jours, le prince souverain Guillaume d'Orange et de Nassau adopte le titre de « roi des Pays-Bas ». Après la deuxième défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo en juin 1815, le Congrès de Vienne accorda une reconnaissance internationale à la décision unilatérale de Guillaume. Le nouveau roi des Pays-Bas fut également nommé grand-duc de Luxembourg, partie du royaume qui était en même temps membre de la Confédération germanique.