1787, France Royale, Louis XVI. Pièce d'écu en argent (dollar français). Année de frappe : 1787 Dénomination : Ecu Tirage : 646 000 pièces. Marque privée : sceptre avec main de justice Lieu : Province du Béarn (BD) / Pau Références : Davenport 1334, Gadoury 356a, KM-572. Directeur de l'Hôtel des Monnaies : Michel Soulon (1777-1789, main de justice) Poids : 29,09 g Diamètre : 42 mm Matière : Argent Avers : Tête de Louis XV à gauche, marque privée (main de justice) en dessous. Légende : LUD. XVIe. D . G . FR . . ET. N / A . CONCERNANT . BD. Revers : Couronne au-dessus d'un ovale avec trois fleurs de lys à l'intérieur, flanquée de branches d'olivier. Légende : SIT NOMEN. DOMINI (vache) BENEDICTUM (gerbe de blé)1787 Pour votre considération, une belle pièce en argent de la taille d'un dollar, frappée en France (Province du Béarn) en 1788, sous Louis XVI de France. La vicomté de Béarn (gascon : Béarn ou Biarn) est une ancienne province de France, située dans les montagnes des Pyrénées et dans la plaine à leurs pieds, dans le sud-ouest de la France. Il forme avec les trois provinces basques de la Soule, de la Basse Navarre et du Labourd, ainsi que de petites parties de la Gascogne, l'actuel département des Pyrénées-Atlantiques (64). Le Béarn est bordé par les provinces basques de la Soule et de la Basse Navarre à l'ouest, par la Gascogne (Landes et Armagnac) au nord, par la Bigorre à l'est et par l'Espagne (Aragon) au sud. Bien que le Béarn ait été inclus dans les frontières originales de la France établies par le traité de Verdun en 843, son inclusion dans le royaume était controversée. Son premier organe parlementaire, la Cour Major, a été créé en 1080, 185 ans avant le Parlement anglais. Le Béarn fait partie du duché d'Aquitaine, passé aux rois d'Angleterre par Aliénor d'Aquitaine, et fut ainsi soumis au royaume d'Angleterre pendant un peu plus d'un siècle (1242-1347). Le Béarn passa au comté de Foix en 1290 ; en 1347, le comte Gaston III Fébus rendit hommage au roi pour son propre comté, mais refusa de rendre hommage au Béarn, qu'il revendiquait comme fief indépendant, avec pour siège principal sa place forte à Pau, site fortifié dès le XIe. siècle, qui devint la capitale officielle et le siège de la province du Béarn en 1464. Plus tard, le territoire passa par héritières du royaume de Navarre (voir ci-dessous), et cette inclusion dans un État étranger (bien que gouverné par des descendants de la dynastie capétienne française ) a contribué à ses relations douteuses avec le Royaume de France. Finalement, le Béarn tomba aux mains d'Henri III de Navarre, qui en hérita de sa mère, tandis qu'en même temps le royaume de Navarre était presque entièrement annexé par l'Espagne (avec seule la Basse Navarre, au nord des Pyrénées, non annexée par l'Espagne). Henri III de Navarre devint roi Henri IV de France en 1589, mais il garda tous ses domaines distincts de la France. Ce n'est qu'en 1607 qu'il céda aux exigences du Parlement de Paris et réunit à la couronne française ses domaines du comté de Foix, de Bigorre, des Quatre-Vallées et de Nebouzan, conformément à la tradition selon laquelle le roi de France aurait pas de domaine personnel. Cependant, il refusa d'unir le Béarn et la Basse Navarre à la couronne française, car ces territoires étaient des pays souverains, non formellement sous souveraineté française comme Foix, Bigorre et ses autres domaines. Ainsi le Béarn et la Basse Navarre ne restèrent qu'en union personnelle avec la France (c'est-à-dire unies à la France par la personne d'Henri, à la fois roi de France et roi de Navarre). Ce n'est qu'en 1620, dix ans après sa mort, que le Béarn et la Basse Navarre furent réunis à la couronne de France et entrèrent dans la souveraineté française, mais le titre de roi de Navarre fut conservé par les rois de France jusqu'en 1830. Auparavant, en 1539, l'édit de Villers-Cotteret avait ordonné que les lois seraient promulguées en français (au détriment du latin et des petites langues locales), mais le Béarn ne faisait pas encore partie de la France et l'édit ne s'y appliquait pas. Au lieu de cela, après son incorporation à la France, les lois ont continué à être promulguées en langue d'oc jusqu'à la Révolution française. em>. Louis XVI ou Louis-Auguste de France (Versailles, 23 août 1754 – Paris, 21 janvier 1793) régna comme roi de France et de Navarre de 1774 à 1791, puis comme roi des Français de 1791 à 1793. Suspendu et arrêté pendant Après l'Insurrection du 10 août, il fut jugé par la Convention nationale, reconnu coupable de trahison et exécuté par guillotine le 21 janvier 1793. Il fut le seul roi de France à être exécuté. Bien que Louis ait été aimé au début, son indécision et son conservatisme ont conduit certains éléments du peuple français à le considérer finalement comme un symbole de la tyrannie perçue de l'Ancien Régime. Après l'abolition de la monarchie en 1793, le nouveau gouvernement républicain lui donne le nom de Capet, en référence au surnom d'Hugues Capet, fondateur de la dynastie capétienne, que les révolutionnaires interprétaient à tort comme un nom de famille. Il était également officieusement surnommé Louis le Dernier (Louis le Dernier), une utilisation dérisoire du surnom traditionnel des rois de France. Aujourd'hui, les historiens et les Français en général ont une vision plus nuancée de Louis XVI, considéré comme un homme honnête et de bonnes intentions, mais qui était sans doute inapte à la tâche herculéenne de réforme de la monarchie et qui servait de bouc émissaire par les révolutionnaires.